
Dans Quelle époque !, Jean-Louis Aubert se confie à Léa Salamé sur ses problèmes de santé et revient sur des moments marquants de sa vie.
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Icône du rock français, Jean-Louis Aubert s’est fait connaître en tant que leader du mythique groupe Téléphone, avant de poursuivre une carrière solo marquée par des albums incontournables et des tournées à succès. Reconnu pour son énergie sur scène et la profondeur de ses textes, l’artiste continue de séduire plusieurs générations de fans, mêlant authenticité et sensibilité.
Dans Quelle époque !, ce samedi 29 novembre, Léa Salamé et Hugo Clément ont reçu le chanteur. L’ex-leader de Téléphone était venu parler de son prochain concert à Paris, à la La Défense Arena, prévu le 13 décembre. Mais alors que l’interview abordait son enfance et ses relations avec sa maman, Jean-Louis Aubert s’est également confié sur ses problèmes de santé.
Jean-Louis Aubert : entre joie et intensité sur scène
Pour Jean-Louis Aubert, la joie prime sur le bonheur : “Je crois plus en la joie qu’au bonheur. Le bonheur c’est des moments. La joie, c’est un truc assez profond et c’est un peu mon mantra”, confie-t-il à Léa Salamé. L’animatrice lui rappelle : “C’est à dire que vous avez eu une opération du cœur, il y a 5 ans. Mais de manière générale on vous entend souvent dire dans les interviews que vous faites ‘Moi ma vie, c’est de vivre chaque jour comme si c’était le dernier'”.
L’artiste acquiesce : “Un peu ! Et je suis longtemps monté sur scène comme si j’allais mourir ce soir“, ajoutant qu’il est très sensible, surtout lorsqu’il repense à son opération et à la gaieté retrouvée après cette épreuve.
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Une cabane au bord de la mer comme refuge créatif
Jean-Louis Aubert se remémore un moment marquant après sa sortie de l’hôpital : “Après l’opération, je sortais de chez le médecin. Je ne sais pas pourquoi j’entends une voix dans ma tête. Elle me dit ‘la mer va te guérir”. Et je passe juste à ce moment-là devant une agence immobilière. Il y a une très belle maison sur un catalogue. Je rentre évidemment. C’était un truc inaccessible. L’agent immobilier me dit ‘qu’est-ce que vous cherchez ?’. Je réponds : ‘Je voudrais une maison. Avec un chemin qui descend dans la mer‘“.
La vendeuse lui répond que cela n’existe pas en France. Huit mois plus tard, elle le rappelle : “On a trouvé une cabane. Avec un chemin qui descend dans la mer.” Charmé par cette cabane et le rocher en bas, il s’y installe et écrit Merveille, transformant ce lieu en véritable refuge créatif.