
28 ans après le suicide de Nino Ferrer, Fabien Lecoeuvre a révélé, sur le plateau de Tout beau tout neuf, une information capitale au sujet de la possible responsabilité de Jacques Dutronc dans ce drame.
Un destin si tragique. Le 13 août 1998, la France apprenait la disparition brutale de Nino Ferrer. Le chanteur, âgé de 63 ans, devenu une figure emblématique de la chanson française, avait mis fin à ses jours sur ses terres du Lot, où il s’était réfugié pour peindre et s’éloigner d’un milieu qu’il rejetait. Officiellement, sa peine immense après la mort de sa mère avait été pointée comme la cause principale de son geste.
Mais voilà que, près de trois décennies plus tard, une autre explication surgit. Ce mercredi 3 décembre 2025, sur le plateau de Tout beau tout neuf, Fabien Lecoeuvre a lâché une confidence longtemps gardée sous silence. Selon lui, un épisode précis aurait brisé l’âme de l’artiste. Et au centre de ce choc intime, un nom revient : Jacques Dutronc. Face à Cyril Hanouna, le journaliste lance : “Jacques Dutronc a été l’une des raisons du suicide de Nino Ferrer. Sans le vouloir, évidemment, mais je vais vous expliquer pourquoi”.
Nino Ferrer se serait suicidé à cause d’un rôle au cinéma que Jacques Dutronc a récupéré
Le spécialiste raconte alors un moment passé en coulisses, dans une loge partagée lors d’une émission de Patrick Sébastien. Nino Ferrer, père de famille, s’était confié à lui dans un rare moment de vulnérabilité. “Toi qui sais tout… Je vais t’expliquer quelque chose que tu ne connais pas”, lui aurait-il glissé avant de lâcher ces mots : “Voilà, le drame de ma vie”.
Une phrase lourde de sens. C’est là que tout bascule. Nino Ferrer lui raconte qu’il devait initialement incarner Vincent Van Gogh dans le film de Maurice Pialat. Il avait travaillé le rôle pendant des mois. Et puis, à quinze jours du début du tournage, décision radicale : adieu Nino Ferrer, le père de Thomas Dutronc le remplacera. Ce dernier décroche le rôle, l’incarne magistralement et obtient même un César.
“Avec un coup de fusil…”
Pour Nino Ferrer, c’est une humiliation artistique qu’il n’a jamais réussi à dépasser. Et l’analyse livrée par Fabien Lecoeuvre glace le sang. Selon lui, Nino Ferrer ne s’est pas contenté d’être blessé : il se serait identifié à Van Gogh jusqu’à reproduire sa fin. “Nino Ferrer s’est suicidé comme Van Gogh… Dans un champ de blé, avec un coup de fusil”, révèle-t-il.
Lorsque la nouvelle est tombée en 1998, tout le monde y a vu la détresse d’un homme. Aujourd’hui, c’est une tragédie bien plus grande qui se dessine, celle d’un artiste traumatisé.