
Julie Zitouni a perdu son écharpe après des propos injurieux à l’encontre de d’autres participantes de Miss France 2026. Elle est depuis victime de « harcèlement en ligne ».
Victime d’une vague de haine en ligne. Miss Provence, Julie Zitouni, qui a perdu son écharpe lundi après des propos injurieux à l’encontre de d’autres participantes de Miss France 2026, a décidé de porter plainte pour diffamation et cyberharcèlement, a rapporté en premier ce mercredi 10 décembre le journal La Provence.
Le Parisien, qui a eu confirmation de l’information, partage le communiqué de son avocat Xavier Pizarro. « Madame Julie Zitouni est la cible depuis plusieurs jours de nombreux actes de harcèlement en ligne d’une particulière violence, fait-il d’abord le constat, avant de poursuivre : Parallèlement, certains commentateurs ou intervenants médiatiques, qu’elle n’a jamais rencontrés, diffusent à son sujet des propos manifestement diffamatoires et attentatoires à son honneur. » L’avocat du barreau de Marseille évoque également de « graves atteintes psychologiques ».
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La première plainte pour « diffamation » vise directement, selon La Provence, l’influenceur Aquababe. Ce dernier avait partagé la vidéo polémique, dans laquelle Miss Provence 2025 et Miss Aquitaine 2025 avaient insulté de « grosses putes » leurs douze concurrentes sélectionnées pour la demi-finale, dans les coulisses du concours. Il avait également affirmé que Miss Provence avait « été surprise dans sa chambre en train de fumer des joints », sur ses réseaux sociaux. Une fausse information, d’après l’avocat de Julie Zitouni. Une seconde plainte contre X pour cyberharcèlement va également être déposée.
« Aucune faute ne justifie la haine »
Après la destitution des deux Miss accusées, les deux comités régionaux Provence et Aquitaine ont justifié : « Ces propos injurieux et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s’efforcent de défendre ». Et de juger que « le rôle d’une Miss régionale est d’être une ambassadrice de sa région, un visage de sérieux, de respect et de responsabilité ».
Leur destitution a été décidée « avec le soutien de la société Miss France et de l’Amicale des Délégués Régionaux », avaient-ils précisé.
« Nous tenons à souligner que Julie et Aïnhoa ont présenté des excuses publiques, ainsi qu’aux candidates concernées, et nous en prenons acte. Néanmoins, la gravité des propos tenus rend impossible le maintien de leur titre de Miss Provence 2025 et de Miss Aquitaine 2025 », ont souligné Lydia Podossenoff et Eric Laurens, délégués régionaux Provence Côte d’Azur et Aquitaine.
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Dans leur communiqué, ils ont condamné par ailleurs « avec la même fermeté » le « déferlement de cyberviolence et de harcèlement dont Julie et Aïnhoa font l’objet depuis leur diffusion ». Avant de conclure : « Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces sur les réseaux sociaux ».