
Dans un échange houleux, le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a affronté Apolline de Malherbe sur les questions d’immigration, lors d’une interview qui a captivé l’attention des médias et du public. Bardella a dénoncé l’inaction du gouvernement face à la montée de la délinquance, attribuant une grande partie de la responsabilité à l’immigration. Ses propos, teintés d’une urgence palpable, font écho à des préoccupations croissantes au sein de la population française.
“Il est temps d’agir !”, a clamé Bardella, évoquant les émeutes de 2023 qui ont causé des destructions estimées à près d’un milliard d’euros. Les chiffres sont alarmants : 12 000 véhicules incendiés, 1 000 bâtiments endommagés, et plus de 1 000 blessés, dont près de 800 membres des forces de l’ordre. Bardella a souligné que la majorité des délinquants impliqués dans ces violences étaient liés à l’immigration, affirmant que “l’écrasante majorité des émetteurs d’actes de délinquance sont étrangers ou issus de l’immigration”.
Au cours de l’interview, il a critiqué la politique migratoire actuelle, la qualifiant de “hors de contrôle”. Selon lui, tant que la France ne maîtrisera pas l’immigration, les tensions et la violence continueront d’augmenter. “Nous devons instaurer un moratoire sur l’immigration, sinon notre pays continuera de souffrir”, a-t-il averti.
Bardella a également mis en lumière le contraste entre les quartiers populaires et les autres zones, dénonçant une fracture sociale grandissante. “Il y a deux mondes qui s’affrontent”, a-t-il déclaré, faisant référence aux résultats électoraux de 2022 qui ont révélé des divisions profondes au sein de la société française.

Dans un contexte où le chômage continue d’augmenter, Bardella a pointé du doigt la responsabilité de l’immigration sur le marché du travail. “Les Français n’ont plus envie de bosser”, a-t-il lancé, soulignant que 200 000 emplois restent non pourvus dans l’hôtellerie et la restauration.
Face à ces déclarations percutantes, Apolline de Malherbe a tenté de défendre une vision plus nuancée de l’immigration, mais Bardella n’a pas fléchi. Son message était clair : sans une réforme radicale de la politique migratoire, la France risque de sombrer dans le chaos.
Cette confrontation, qui a fait le tour des réseaux sociaux, soulève des questions cruciales sur l’avenir de l’immigration en France et sur la manière dont le gouvernement répondra à ces défis pressants. Les citoyens attendent des réponses, et le débat ne fait que commencer.