
Interrogée par Frédéric Lopez dans Un dimanche à la campagne, Sidonie Bonnec a raconté ouvertement l’agression sexuelle qu’elle a subie.
Chaque fin de semaine, Frédéric Lopez propose à quelques 2 millions de téléspectateurs de se mettre au vert. Un dimanche à la campagne nous emmène dans un petit coin de paradis en Seine-et-Marne. Un cadre idyllique où le présentateur a reçu le romancier Bernard Werber et le chanteur québécois Pierre Lapointe, ce 30 novembre 2025.
Sidonie Bonnec était elle aussi du voyage. Voilà près de deux décennies que la journaliste compte parmi les figures incontournables de la profession. Son entrée à la télévision remonte au milieu des années 2000 sur la chaîne NT1. On l’a ensuite vue tantôt sur W9, Canal+ et France 4. Les téléspectateurs l’identifient surtout à l’émission Les Maternelles, qu’elle a présentée en 2015-2016, ainsi qu’au jeu Tout le monde a son mot à dire sur France 2, co-animé avec Olivier Minne puis Bruno Guillon.
Sidonie Bonnec : un vrai récit de jeunesse
Cette année, Sidonie Bonnec révèle un autre de ses talents : la fiction. Son premier roman, La fille au pair, a paru aux éditions Albin Michel, le 26 février dernier. On y suit l’histoire d’une lycéenne bretonne d’origine modeste qui intègre une famille bourgeoise de la banlieue londonienne, précisément en tant que fille au pair. Le début d’un véritable cauchemar…
Ce récit glaçant s’inspire directement de la vie de la compagne de Jérôme Korkikian. A 22 ans, Sidonie Bonnec a été accueillie par une famille anglaise composée d’un père avocat et d’une mère au foyer “désespérée”. “Je vais prendre une énorme claque. Je pars vivre une histoire extraordinaire et ça va très très mal se finir“, a-t-elle annoncé hier soir.
Sidonie Bonnec : ce système “pervers” dont elle a été victime
“Ce qu’ils veulent, c’est une jeune fille servile mais, ça, je mets du temps à le comprendre. Chaque jour, j’ai un peu plus de tâches ménagères, je rentre dans cette servilité mais je ne m’en rends pas compte, c’est ça qui est pervers“, a-t-elle poursuivi. Un soir, l’ex-camarade d’Olivier Minne regarde le film Mary à tout prix en compagnie du chef de famille. Et là, tout s’écroule.
“Il me dit que je peux dormir avec lui dans son bureau, que sa femme ne dira rien. Je vais leur faire croire que j’ai gagné un concours de journalisme, qu’il faut que je rentre”, a retracé la journaliste, ce dimanche. Son “employeur” la croit et la laisse partir. Si ce traumatisme de jeunesse “a coloré toute son existence”, sa mère l’a aidée à s’en tirer grâce à un mantra :“L’importance de ne pas accepter l’inacceptable.”